mercredi 13 février 2013

Retour en France.

Et voila, depuis maintenant quelques jours nous avons atterri...

Pour le moment nous courons à droite à gauche car nous sommes pressés de revoir tout le monde, donc nous n'avons pas trop le temps de nous poser et surtout de penser aux endroits où nous étions les mois derniers.

Le retour en voiture a été quelque peu mouvementé mais quel bonheur de retrouver sa famille.

Quelques constatations : il fait froid : nous sommes rentrés dans l'avion à Buenos Aires avec du soleil et 30°C et ressorti à Paris avec de la neige et 1°C !!! dur retour à la réalité. La pluie ne nous gène pas trop, surement du au fait que nous avons fait le plein de soleil pendant 11 mois.

Les habitudes ici n'ont pas trop changées et on se réhabitue rapidement. Le contrecoup va peut être venir dans quelque temps.

Pauline ne veut pas toucher à son vélo pour le moment mais ne dit pas non pour remonter dessus. Nous avons besoin de sortir et de bouger car le grand air et l'activité physique sont devenues des drogues. Oui oui on est plus énervés quand on ne fait pas de vélo ou de marche de la journée, on l'a remarqué déjà depuis longtemps.

Pour la suite, ce sera recherche de boulot pour nous 2, préparation de concours pompier, recherche d'appart (à moins que nous décidions de vivre en tente???), et surtout penser aux prochaines aventures... (mais ça il faut pas le dire aux parents !)

Voila ce que nous avons à dire pour le moment, nous essayons de récupérer les données de notre PC afin de transmettre une petite vidéo.

Bon ba .... à bientôt !

Hasta luego

jeudi 7 février 2013

Parc Tierra del Fuego et Buenos Aires.

Après nous être remis de nos émotions, un jour de repos à crapahuter dans les rues d´Ushuaia. Nous voila repartis à vélo en direction du parc national Tierra del fuego.
Nous empruntons donc la "Ruta 3" qui part de Buenos Aires pour finir, 3000 km plus bas, dans ce parc. Nous allons donc au bout de la route qui mène au bout du monde. Pas possible d'aller plus bas en vélo.

L' Alaska est a 18000 km !!!

Comme nous sommes devenus radins sur les entrées de parc, nous décidons de passer après 20h, heure à laquelle le garde doit être parti. Nous passons donc notre après midi à faire des pauses, beaucoup de pauses, puisque seulement 10 km nous séparent de l´entrée. A 21h, nous y allons, le gardien est encore présent.... mais ne peut nous faire payer car la caisse est fermée. oooohhh c'est balo! Nous paierons donc au retour...ok !
Ce qu'il ne sait pas, c'est que nous repasserons 2 jours plus tard, à fond la caisse pour ressortir.

Bref nous visitons donc ce parc sur 2 jours, dont 1 de pluie ou Pauline restera dans la tente jusqu'a 18h pendant qu'Alexis fera le sentier cotier. En fin d'après midi, le temps s’améliore et nous changeons de camp pour aller visiter les ´´castoreras´´, maison des castors.
Pour la petite histoire, les castors (25 couples) ont été importés du Canada par l'armée Argentine afin de faire du commerce de fourrures. Cette tentative s'est soldée par un échec, mais les castors se sont multipliés jusqu'à poser des soucis environnementaux dans le coin. En effet, ils coupent quantité d'arbres, inondent des champs entiers, devient les rivières  etc. Aujourd'hui, leur population est "contrôlée" pour ne pas causer trop de dégâts. 
Ils font entre 1m et 1m20, mangent les feuilles des arbres qu'ils coupent, ce qui leur permet par la même occasion de ronger leur dents qui poussent continuellement. Nous avons pu observer, non pas les castors, mais leur tas de bois, synonyme de maisons, ainsi que les bois coupés...Impressionnant.



Le lendemain c'est l'anniversaire d'Alexis : on fait donc ce qu'il veut. Et ce qu'il veut, c'est atteindre le sommet du cerro Guanaco : le seul circuit du parc réputé difficile : 4 km pour 4h, rien que pour l'aller.
Nous voila parti, ça monte dur, traversée de marécages, de pierriers, de rivières, passages enneigés, etc. Mais la vue en haut est des plus magnifique : Ushuaia, canal Beagle, et bien sur le parc avec ses montagnes, lacs et rivières. Splendide pour le dernier parc !


















Sur la route du retour au camping, nous atteignons nos 7000 km, une fois dans le camping, le compteur affiche 7001 km total pour cette fin de voyage.

Les 2 jours suivants (le 3 et 4) seront consacrés à l'emballage des vélos et des affaires. Pauline, la sadique, se fait plaisir de démonter son vélo de toute part.



Le 5 février, midi heure locale, nous décollons en direction de la capitale Argentine : Buenos Aires. Adieu la Patagonie et la terre de feu. Nous passons de 13ºC à 30ºC... Ça réchauffe !

Le 6 et 7, nous visitons la capitale, terre du Tango, qui est gigantesque : 13 millions d'habitants ! Le centre ville est un mélange plus ou moins réussi d'architecture ancienne avec des tours de verres modernes...  Très spécial ! Nous retrouvons la folie des bouchons autant dans les rues que sur les trottoirs. C'est une vraie fourmilière !



Au programme, les principaux bâtiments du gouvernement, la sépulture du libérateur de l'Argentine : le général San Martin, le théâtre Colon (qui fait partie des plus grands opéras du monde), le bateau de Sarmiento (trois mats à vapeur, construit en 1900 pour former les marins, et ayant fait 40 tours du monde entre 1899 et 1938 ), une pharmacie de 1834 ayant conservé ses murs et son mobilier d'époque, dont l'antique balance sur laquelle nous nous sommes permis de monter. Selon elle, Alexis n'aurait pris qu'1 kg contre 4 pour Pauline. D'après Alexis, elle est juste, d'après Pauline, elle est vielle donc totalement fausse !!!






Ensuite, nous irons voir le quartier de La Boca. Réputé peu sûr la nuit, nous avons du faire demi tour dans la journée, pour éviter un quartier sur la demande des policiers. Il accueille le stade de La Boca (50000 places), mondialement connu ainsi que le " Caminito" une des rues les plus célèbres de B.A.
Rue très colorée accueillant nombre d'artistes et danseurs de Tango. Belle balade au travers des maisons multicolores peintes par les habitants à même les murs en tôles. Pour la petite histoire, un habitant de ce quartier pauvre, devenu artiste célèbre dans les années 1920/1930, demanda aux habitants de peindre l'école avec leur fin de pot de peinture. Les habitants trouvant cela sympa ont peint leur murs de la même façon. D'ou un résultat vraiment atypique.

Nous traversons aussi la plus large avenue du monde : la "avenida 9 de Julio", 125 m de large, 18 voies de circulation plus les terres-pleins centraux.

























Maintenant, nous sommes le 7 février, il est 19h, il fait 32º et nous prenons l'avion le 8 à 13h....SNIFFF c'est la fin de la fin de chez fin!!!! Mais nous sommes pressés malgré tout de revoir tout le monde.

Une année passe vite, très très vite !

Encore merci a tous de nous avoir suivi et à très bientôt cette fois.